Sans souffrance comment connaître ? {feat - Étoile de Mélodie}

GUERRIER DU CLAN DU RUISSEAU

Sans souffrance comment connaître la joie ?

« Ma vie ne se résume que par la tristesse. »

feat Étoile de Mélodie

Le vent fouettait doucement ma fourrure. L’air frais qui annonçait l’hiver me glaçait petit à petit tous les muscles de mon corps si bien que je n’osais plus bouger. J’avais perdu toute notion du temps, depuis combien de temps étais-je assis ici ? Elle devait bien rire… Je me penchai doucement, afin de ne pas trop tirer sur mes pauvres membres endoloris et m’allongeai contre un monticule de terre retournée. La tête posée sur ma patte et la queue caressant doucement le monticule de terre, je me mis à rêvasser. Tous les bons moments passé avec Elle, notre rencontre, nos moments drôles… Et ça mort. Le simple fait de penser à ce moment le réveilla en sursaut. Je me relevai d’un bond et regardai les alentours. Si quelqu’un me voyait aussi abattu il se moquerait surement de moi. Mais tout le monde savait que je rendais encore lui rendait encore visite, enfin que je me rendais encore devant sa tombe. Et tout le monde le respectait, heureusement d’ailleurs. Je priai un instant puis tourna les talons lorsque je percutai quelqu’un.

« Tu peux pas faire attention ! Pourquoi se coller derrière moi ?! » Crachai-je

Mais je refoulai ma colère lorsque je m’aperçus que le chat qui se tenait devant moi n’était autre qu’Étoile de Mélodie. Elle me sourit lorsque je m’inclinai d’un air penaud, comme un chaton qui avait fait une énorme bêtise.

Ps : désolé c'est court et nul :/

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**FONDATRICE VILE ET CRUELLE** Mélo

Sans souffrances, comment connaître la joie ?

Feat. Feu Follet

Aujourd'hui, pour une fois, je souriais. Enfin, j'étais de bonne humeur on va dire. Pourtant, j'aurais dû être de mauvais poil : j'avais senti une odeur trop familière à mon goût. Familière, certes, mais hostile. Et oui, Rêve Sombre avait frôlé nos frontières. Son odeur était ténue, mais il devait être passé ce matin, et quand je l'avais senti, midi était passé. Sans savoir pourquoi, j'étais déçue. Peut-être que si je l'avais croisé, je lui aurais arraché la fourrure. Mais peut-être qu'il me manquait. Oui, voilà, il me manquait. J'étais maintenant arrivée sur la plage de sable beige. J'aime bine enfoncer mes pattes avant dedans, comme un chaton. Ça me rappelle de bons souvenirs. Je rêvassais encore, lorsqu'une forme grise au loin. Je reconnaissais Feu Follet. Le jeune guerrier que j'avais pris sous mon aile il y a quelques lunes, avait maintenant bien grandi. Il était assis à un endroit que je reconnu presque aussitôt : la tombe de sa défunte compagne. Il venait souvent à cet endroit, pour se recueillir. Moi j'aurais aimé pouvoir me recueillir sur la tombe de ma sœur. Mais en recueillant son fils, je n'avais pas pu garder son corps, et encore moins l'enterrer. J'arrivais en face de lui, quand il se retourna, et cracha, surpris :

« Tu peux pas faire attention ! Pourquoi se coller derrière moi ?! »

Me reconnaissant, il me salua maladroitement, gêné. Je remuai les moustaches, amusée.

« Bonjour à toi aussi ! »

Je m'assis, et enroulai ma queue touffue autour de mes pattes, le regardant avec affection. Il me paraissait plus sûr, ces derniers temps. Il ne ressemblait vraiment pas à son père. Les yeux ne sont qu'un gêne, alors que le caractère s'acquiert. Et il avait acquis un caractère bien différent que celui d'Étoile Sombre. J'étais la seule à connaître son secret. Et je le gardais bien pour moi !

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GUERRIER DU CLAN DU RUISSEAU

Elle remua les moustaches, amusée. Elle avait plutôt l'air joyeuse aujourd'hui, elle souriait, les yeux brillait d'un éclat enfantin. Mais je savais que se n'étais qu'une façade. Étoile de Mélodie est et sera toujours brisé. Et même moi, qui suis surement le seul chat assez proche d'elle pour la comprendre, je ne pourrais jamais la rendre heureuse.

" - Bonjour à toi aussi ! "

Je lui souris et m'assis en face d'elle, mes pattes enfoncées dans le sable humide.

" - Bonjour... Tu m'as fait peur ! "

Oui j'avais eu peur, j'avais eu peur qu'un chat me surprenne entrain de pleurer ma bien-aimée. Car ils ne comprenne pas, la plupart n'ont jamais perdu un être chère, assassiné de sang froid.

" - Comment te sens-tu aujourd'hui ? "

Je savais qu'elle n'aimait pas beaucoup que je lui demande comment elle allait, mais je m'en sentais toujours obligé. Je m'étais juré de la protéger coûte que coûte, niveau physique et morale. Car si l'un de nous chute, l'autre est toujours là pour le rattraper. Comme si on se suffisait. Que l'on n'avais besoin de personne d'autre. Evident moi j'avais mon frère, mais ce n'était pas pareil. Il était dans un autre clan et lui parler de mes cauchemar reviendrai à lui dire que je suis faible, que j'avais peur de mon propre père. Et ça il ne le comprendrai pas.

Hors Rp :
Je corrigerais les fautes après Wink

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Il s'assit et me sourit, quelque peu gêné tout de même.

« Bonjour... Tu m'as fais peur ! Comment te sens-tu aujourd'hui ? »

Pour une fois, cette question ne me renfrogna pas. Je détestais qu'on se préoccupe de moi, et qu'on s'immisce dans ma tête. Mais aujourd'hui, rien n'aurais pu gâché ma bonne humeur inhabituelle, surtout pas une question toute gentille et simple.

« J'avais remarqué ! répondis-je, toujours un peu amusé de la façon dont il m'avait salué. Je ne me suis pas senti aussi bien depuis des lunes ! Et toi ? »

Ronronnais-je, toujours un peu rêveuse. C'est vrai que mon caractère était très, très, très inhabituel. Même si je suis légèrement lunatique, je ne passe pas souvent du renferment sur moi-même à une joie explosive. Surtout que c'était pour une raison qui aurait dû me rendre insupportable et méchante. Mais j'espérais en mon for intérieur que Feu Follet ne le remarquerais pas. Certes, il arrivait à bien me comprendre, à comprendre mes sautes d'humeur, mais une joie pour avoir repérer un ennemi ! Il appellerait immédiatement notre guérisseur, qui me donnerait quelques graines de pavot pour que je dorme deux ou trois jours... Et j'avais un clan à protéger.
Feu Follet atténuait maintenant mon bonheur. Il était encore venu se recueillir sur la tombe de sa compagne. La question que je lui avais posé avait déjà sa réponse, malheureusement.